Narval chic
Ou comment Ubuntu m'a tuer....
Le Narval Chic m'a déçu.
Non, il ne s'agit pas du dernier épisode de Charlotte aux fraises, mais de la dernière mouture d'Ubuntu, la plus accessible des distributions Linux pour les profanes.
Pourquoi ?
- - Parce qu'Ubuntu, après avoir crié son originalité commence à ressembler au Mac du pauvre. Le bureau est à s'y méprendre. C'était bien la peine de cracher sur Windows...
- - Parce que le choix de Unity comme gestionnaire de bureau est discutable. Conçu à l'origine pour les petits écrans de portables, il n'est pas forcément pratique, voire déroutant d'utilisation. Totalement buggé, il n'aurait pas du être imposé en lieu et place de Gnome. En tout cas il aurait fallu attendre que le développement soit plus achevé.
- - Gnome qui a d'ailleurs beaucoup contribué à rendre les Debians accessibles a du se sentir trahi du choix de Canonical (le "proprio" d'Ubuntu), alors que leur version 3.0 et sa mini révolution annoncée etait quasiment aboutie. Pourquoi ne pas avoir attendu encore un peu ?
Fedora, Suze ou Mandriva on eu cette sagesse, même s'il est vrai que le vieux gnome 2.32 date de 8 ans déjà et que son graphisme est vieillissant, voire périmé.
Pas grave. Je reste pour le moment avec ma 10.10. Il faut reconnaitre qu'Ubuntu est la plus Out of the Box
, avec un tas de codecs et de pilotes déjà tout prêts - Désolé pour les puristes du tout libre
- On installe et 1 heure plus tard, ça roule. Dans mon cas c'est appréciable, parce que je ne suis pas le seul utilisateur des machines de la maison.
Ce qui me rassure quelque part, c'est que je ne semble pas être le seul à manifester un certain désappointement.
Mais lorsque le moment sera venu de faire évoluer le noyau ou de rajeunir un peu les applications, je risque alors de porter mon choix sur autre chose. Quelque chose de peut-être moins vendeur, mais plus en adéquation avec ma vision de Linux. Et tant pis s'il faut remettre les mains dans le cambouis