Ou comment il est toujours bon de revenir aux bases...
J'opère à l'instant mon grand retour, - Oui, encore un... - !
Ces trois mois écoulés depuis mon dernier article furent riches en événements de toutes sortes. Je vais d'ailleurs profiter du temps de parole que m'offre ce blog pour vous en narrer certains dans les semaines qui viennent.
Aujourd'hui donc, pour mon retour, je vous propose, non pas une réflexion philosophique sur le mariage pour tous, ni une nouvelle recette. Non, je vous présente un dictionnaire.
En effet, le livre de cuisine du cordon bleu s'enrichit d'un lexique.
Parce que parler le patois des cuisiniers n'est pas toujours chose aisée, voiciL'Abécédaire du cordon bleu.
Il évoluera au gré de mes recettes et des commentaires que vous voudrez bien me laisser. Il enrichira le livre en apportant quelques éclaircissement sur le fameux cuistot deuxième langue.
Lorsqu'on cuisine, le vocabulaire est presque aussi important que le geste, juste histoire de rappeler que quelques-un au moins de ces professionnels savent lire.
Saviez-vous que, par exemple, chez les cuisiniers, un buisson n'est pas juste un végétal ? Ce buisson représente pour eux des crustacés disposés en formant une jolie pyramide.
De là, on peut comprendre que ce jargon, très technique peut poser problème lors de la lecture de certains livres de cuisine. Il est est de même pour les émissions de télé-réalité déguisées en concours de cuisine.
La vidéo d'intro, A.B.C. semblait parfaite pour l'occasion. Vieux de 45 ans, ce monument écrit et produit par les p'tit gars de la Motown vante les mérites de l'apprentissage de la lecture et de l'amour, chanté par un enfant de 11 ans.
Personne dans l'entourage de la chanson en 1970, n'avait prévu la carrière de Mickaël, ni même que ce titre réussirait l'exploit, en pleine fièvre Beatles, de détrôner cet autre monument qu'était Let it be.
Mais la version que je vous offre n'est pas l'original. Dû à son grand âge, le son est tout moisi sur les Ioutoube et autres Délimochen. A la place, vous aurez un remix très soft qui respecte l'original, signé Mad Skillz, de son vrai nom Donnie Lewis.
Ce rappeur Oldschool qui vit en Virginie (Au cul des vaches, donc) a bossé dans l'ombre des plus grands et excelle dans la reprise de titres de légende, pour les imprimer dans le courant de musique actuelle.
Vous ne me croyez pas ? Ecoutez ce qu'il a fait de Come Together, le titre des Beatles :
Ou comment non, la vie n'est vraiment pas un long fleuve tranquille.
Je vais commencer cet article par une citation de Lamartine : Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé..
Mon frère, mon grand frère s'est envolé et ne reviendra plus. Il nous reste maintenant ces moments passés ensemble, ces fou-rires, ces prises de tête et ces nuits à reconstruire un monde idéal, chacun le sien...
Son cœur a cessé de battre, et il a rejoint, je l'espère, ses rêves lunaires, ce monde fantastique dans lequel il se réfugiait si souvent, et sa famille qui lui manquait tant.
Car c'était avant tout un artiste, qui aimait la musique, poète et écrivain à ses heures, dessinateur puisqu'il en avait fait son métier.
Mais il est ardu de définir, de résumer en seulement quelques lignes la vie d'une personnalité aussi riche et complexe. Une seule page pour une vie entière, c'est emprunter des raccourcis, oublier les détails.
Du coup, pour y parvenir, le seul moyen reste d'entrer dans son petit monde à lui. Dis moi ce que tu aimes et je te dirais qui tu es..
D'abord, il aimait lire, tourner les pages papier d'un livre qui sentait la poussière. La grande littérature, Zola, Balzac entre autres. Des trucs bien plombant sur la condition humaine et la lutte des classes. Dire qu'il s'était envoyé plusieurs fois les 5 premiers volumes des Rougon-Macquart...
Ado, Il lisait et relisait sans fin la série de Tarzan et de John Carter (De Mars), de E.R. Burroughs. Il aimait s'évader dans cet univers d'heroic fantasy, peuplé de belles et naïves princesses, de grand gaillards musclés et de monstres aussi laids que méchants.
De la lecture du Seigneur des anneaux, de Tolkien au jeu de rôle, il n'y eut qu'un pas, que nous avons franchi ensemble avec nos copains d'enfance et ce, durant plusieurs années.
Son personnage, Trinidride le Grand était un magicien homosexuel de 2.13 mètres, doué d'une intelligence hors du commun, qui détestait les énigmes et les araignées...
Il dévorait des polars aussi, mais toujours façon début de siècle et teintés de fantastique, avec les aventures de Sherlock Holmes bien sur, mais aussi Rouletabille et le mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux.
Il a poursuivi par les œuvres presque complètes de Georges Simenon et les enquêtes du commissaire Maigret. Toutes ces lectures fleuraient bon la nostalgie et le passé...
Et petit, oui, il lisait aussi. Mais déjà, la lune et le rêve occupaient sa bibliothèque rose et verte avec des histoires de soucoupes volantes et de petits hommes verts.
Sa véritable passion, c'était malgré tout la bande dessinée. Mais là encore, il ne pouvait pas se tourner vers pas le tout-venant. Cela aurait été trop simple !
Ses premières lectures de bulles, vers 10 ans, furent dédiées à Little Nemo in Slumberland, de Windsor McCay, écrite au début du siècle dernier. L'histoire d'un petit garçon qui, à l'invitation du roi du pays du sommeil, voyageait avec son lit dans un monde imaginaire dès l'endormissement. Après plusieurs tomes et quelques années de parution le jeune Nemo finit par rencontrer la belle princesse dans un pays onirique complètement déjanté.
Ce fut pour lui une révélation. Ce sont ces planches qui lui ont justement donné l'envie de dessiner et de se lancer à son tour dans la BD.
Les auteurs se sont enchaînés, avec pour les deux plus importants : Philémon, de Fred. L'histoire d'un jeune garçon qui, en tombant dans son puits, atteint un monde imaginaire peuplé des habitants des lettres de l'océan atlantique sur la carte. Poétique et un brin barré, on est là encore dans un monde surréaliste, peuplé de centaures, de maisons qui poussent comme des arbres et de lampes naufrageuses qui pourchassent des bouteilles à la mer....
La Série des Yoko Tsuno, de Roger Leloup a eu une influence très importante sur le dessin et la narration de ses propres planches. Cette jeune électronicienne japonaise évolue dans un univers au dessin ultra détaillé, avec des aventures qui mettent en scène, tantôt un peuple extraterrestre pacifique en exil, tantôt des voyages dans le temps. Le style est clair, photographique et les protagonistes un peu bisounours. Voici en résumé ce qu'il aimait de sa vie !
Ont suivi ensuite, dans l'ordre, l'école française de Moebius, Druillet et Enki Bilal, les éditions Glénat de les Humanoïdes Associés, en alternance. Cette génération de dessinateurs, très libres dans le récit et dans le choix de la mise en scène, représentent encore maintenant un vent de liberté d'expression et de pensée qui tend à disparaître devant l'uniformisation de la culture.
Fin d'adolescence, on attaque la période américaine, avec les super-héros de l'univers Marvel et DC comics et le comic-book Strange en particulier. Les histoires importaient peu finalement, il recherchait les styles caractéristiques de John Buscema et Jack Kirby.
Dernièrement, il commençait à s'intéresser aux mangas, comme Black Butler, ou Soul Eater, sous l'impulsion de la génération montante de la famille. Assez réticent au départ, le dessin caractéristique de ces périodiques a fini par l'atteindre et lui parler. Il n'aura pas eu le temps d'approfondir...
Lui aussi dessinait. C'était même un peu son métier. Amoureux de la BD, mais aussi éternel insatisfait, les planches qu'il préparait n'ont jamais été publiées en dehors du cercle familial intime. Elles racontaient, bien sur l'histoire d'un aventurier solitaire au grand cœur, qui sauve une princesse des griffes de méchants extraterrestres, sur fond de guerre froide dans les années '80.
J'ai participé à l'écriture du scénario et c'est avec une immense tristesse que je vais laisser ces pages originales de réintégrer définitivement leurs cartons et leur grenier.
Si vous voulez vous faire une idée de son coup de crayon, visitez son blog, sur lequel il se rendait de temps à autres, pas très souvent en réalité...
Côté musique, je suis moins admiratif, mais elle aussi, occupait une grande place dans sa vie.
De la variété française bien de chez nous, vieille de 30 ou 40 ans, Fugain et son Big bazar, Michel Sardou dans ses œuvres complètes, Joëlle et Il était une fois. Bon...
Il y a un album, presque disparu maintenant qui a marqué son enfance : L'avenir de Guy Béart. Cette fable poétique et écolo, nostalgique et lunaire, l'avait tout d'abord attiré par sa pochette dessinée par Moëbius.
Bernard Lavilliers lui aussi, a souvent rempli nos soirées communes. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je précisais que la musique de Nanard était pour moi chargée de souvenirs dans un précédent post.
Mais il y a un groupe, anglais, qui a accompagné sa vie à tous les instants, c'est ELO. The Electric Light Orchestra était un chose étrange, presque conceptuelle à ses débuts dans les années '70. Une dizaine de musiciens sur scène mélangeaient habilement des partitions classiques, du rock, du disco, le tout dans un univers de Space Opera avec des lazers partout. Une voix très sympa, de la guitare électrique, du violon et plein de synthés, tout ceci se déroulait en pleine révolution Star Wars et Grease.
Jeff Lynne et son Orchestre de l'Ampoule Electrique n'avaient aucun secrets pour lui.
Il jouait beaucoup aussi, et la micro-informatique des années '90 lui a apporté une nouvelle façon de s'amuser. Il a usé son vieil Atari jusqu'au bout, puis a découvert les premiers PC, puis Internet.
Depuis presque 10 ans, le jeu en ligne World of Warcraft occupait une bonne partie de son temps libre, à casser de l'orque et du gobelin.
Suite logique des jeux de rôle sur plateaux de notre jeunesse, ces mondes en réseaux offrent une expérience et des sensations fantastiques et nous avons passé quelques nuits à combattre ensemble malgré la distance.
Il y a même un petit bonus dans ce jeu : l'addiction, il faut bien l'avouer. Dans son cas, cette plongée dans les mondes persistants s'est déroulée au détriment du dessin.
Cela importe peu maintenant.
Tout ce que je viens de décrire formait un tout, un univers dans lequel il se retrouvait. La lecture, la BD, les jeux, la musique, tels étaient ses mondes, ses plaisirs et c'est ainsi que je veux me souvenir de lui.
Il était artiste, donc il ne parvenait pas à assouvir complètement ses passions, certes, mais il s'émerveillait de toutes ces choses.
Il s'exaltait pour toutes ces nouveautés, mais en revendiquant un passé idéalisé. C'était un homme tout en contradictions, mais en aucun cas indifférent aux autres...
C'est pour cette raison que je souhaitais lui rendre hommage, même si je sais qu'il ne me lira plus.
Je voulais montrer pourquoi tout le monde l'aimait ou l'appréciait, tant dans sa famille, ses amis que ses collègues, et pourquoi j'ai eu ce besoin particulier, aujourd'hui, de l'écrire.
Il y a une dernière chose qu'il adorait en plus de tout le reste, et ce sera pour moi le mot de la fin.
Il vouait un culte tout particulier aux dialogues de Michel Audiard, avec des films comme Les Barbouzes, Ne nous fachons pas, Le cave se rebiffe et encore plein d'autres monuments de la culture populaire des années 1960.
Ces films existaient surtout grâce aux textes, et à la présence particulière de cette génération d'acteurs.
Il en est un qu'il regardait sans fin, dont il connaissait les répliques avant même qu'elles ne sortent le la bouche des personnages, c'est Les tontons flingueurs, adapté pour le cinéma de son roman Le terminus des prétentieux.
Voici donc, pour lui dire Au revoir, une des scènes cultes qu'il préférait, avec celle de la cuisine.
Ou comment des mécréants se prennent pour des fanatiques...
Il n'y aura pas de vidéo d'intro aujourd'hui.
Des gens ont eu le courage de ne pas se taire devant l'obscurantisme, et ils l'ont payé très cher. Cabu, Wolinski et Charb, plus d'autres que connaissais peu ont porté la liberté d'expression dans ses retranchements les plus lointains, puisqu'ils savaient à l'avance comment tout ceci se terminerait.
Je veux donc m'associer à eux pour dire : Nous sommes tous Charlie. Oui, nous devons tous rester fidèles à nos préceptes, pour les croyants, et à nos principes, pour les autres. Cette menace qui vient d'un autre temps et d'une haine absolue ne doit pas dicter notre vie.
Ces monstres se disent djihadistes, mais ils ne sont même pas croyants. Ce sont des terroristes, qui interprètent le Coran pour assouvir leur soif de sang et de pouvoir. Les musulmans, les vrais, ceux pour qui le Djihad est une quête spirituelle de paix et d'ouverture, un combat personnel, vivent dans la peur à cause d'eux.
Les occidentaux qui se laissent berner par ces faux prophètes sont formés à semer la destruction autour d'eux. Il faudrait, s'ils étaient juste un peu moins cons, abrutis et monomaniaques, leur expliquer que le prophète, dans ses messages les plus guerriers, demandait seulement à rendre les coups, à accepter la paix quand elle était possible.
Mais bien au-dessus de tout cela, il y a des états qui soutiennent cette guerre, la financent parce qu'ils ont beaucoup à y gagner. Les Salafistes, cette secte maître de l'état islamique se comportent, eux, comme n'importe quel despote avide de pouvoir et de conquête. Ils ont simplement trouvé le bon filon pour recruter de la chair à canon et la charia leur permet juste de monter des trafics d'êtres humains.
Soyez fiers de votre liberté, osez vivre sans le dictât de ces malades qui veulent emmener le monde arabe dans l'obscurantisme, et relancer les croisades du moyen-âge contre l'occident.
Le temps qui court, c'est un peu moi en ce moment.
L'effervescence de noël, les anniversaires en chaîne, le taf, que sais-je encore ?. Tout est bon pour expliquer une production paresseuse.
A cela on va rajouter la préparation laborieuse d'un lexique de cuisine, du coup avec une éventuelle migration sur un gestionnaire de contenu plus complet (Spip ou wordpress).
Je n'oublie pas au passage un tuto pour les (vraiment) nuls pour expliquer l'informatique, comment choisir un système, l'installer tout seul comme un grand sans appeler le voisin qui s'y connaît un peu. On pourra alors en profiter pour se débarrasser en partie des usines à gaz qui encombrent les ordinateurs, juste pour écrire une lettre ou relever son courrier, et qui coutent un bras (ou un oeil, comme vous le sentez...)...
Bon, vous l'avez compris, je suis surbooké, mais cela ne transparaît pas vraiment sur le blog...
Ce temps qui court, comme le dit Alain Chamfort, a plagié un standard de Barry Manilow qui s'appelait Could it be magic à la base. C'est un des plus gros tubes des années '70. Plus loin encore, c'est un prélude de Chopin qui l'a inspiré.
Ce temps qui court, donc, va me servir de dédicace. En effet, mon ado a 18 ans aujourd'hui et je lui offre cette chanson.
Je sais, musicalement on est à des années lumière de ce qu'elle écoute (de la K-pop et du métal), mais le texte lui sied à merveille maintenant qu'elle avance timidement un orteil dans le monde des adultes...
Mais c'est Noêl, avec son cortège de téléfilms mielleux, d'émissions de variété où tout le monde se tape dans le dos. Les catalogues de Noêl circulent pour que le Père Noël puisse venir chez vous. A propos du Père Noêl, j'ai un scoop qui risque de vous surprendre. Bref, on évolue dans le monde des Bisounours et la nostalgie des années passées n'y a pas sa place.
Même les Ramones, groupe Punk on ne peut plus infréquentable font dans le gentillet à cette période:
Je vais donc en profiter pour vous souhaiter de joyeuses fêtes. Mangez bien, picolez pas trop et profitez de la trêve de Noël pour tenter d'aimer votre prochain. Et si vous croisez le Père Noël, vous pourrez lui demander s'il a reçu ma petite lettre ?
Pour se quitter, on va demander aux Run DMC, groupe de rap de légende de la vieille école, de donner le signal de fin.
A bientôt pour de nouvelles aventures...
Merci Bernard, pour ceux qui s'en souviennent, c'était une émission satyrique qui riait de la télévision et de la société dans les années '80.
On y suivait des rubriques farfelues, du téléachat et de faux documentaires, dans des sketchs au format court.
C'était drôle, politiquement incorrect et libre de toute attache. Autant dire qu'on ne reverra plus ce type d'émission avant longtemps.
Mais Bernard, c'est aussi le prénom de Lavilliers (C'est un pseudonyme, bien sur). Cet homme là est chanteur, auteur, compositeur, musicien, poète, politologue avisé, globe-trotter et assume derrière lui une jeunesse révoltée et anticonformiste, voire un peu Bad Boy.
Bernard, il est magicien également. En deux petites heures (seulement), il nous a fait voyager à travers l'espace et le temps samedi dernier, au palais des congrès du Mans.
Mon Dieu que c'était beau ! Sa voix était chaude et envoutante, servie par d'excellents musiciens. Le décor était minimaliste, mais un jeu de lumière intelligent illustrait des textes superbes et profonds.
Dans une salle petite, mais pleine, il arrive seul sur scène, et démarre sans fanfares avec les troisièmes couteaux juste en voix et mime, sans musique. C'est couillu !
Les musiques originales étaient un peu revisitées pour les rendre actuelles, et on a eu droit à quelques séquences guitare/voix. C'était du bonheur.
Donc, je te le dis : Merci Bernard. Permets-moi de te tutoyer, parce que j'ai l'impression de te connaitre, d'avoir vécu pas loin de toi.
Tes textes sont beaux c'est vrai, mais ils sont surtout liés à des tas de souvenirs, parce que cela fait plus de 30 ans que je t'écoute. Et puis, tu sembles porter toute la misère du monde sur tes épaules, mais toujours avec quelques notes d'optimisme. T'es jamais vraiment pathos, mon Bernard. Donc merci pour cela également.
Et il y a 40 ans justement, sortait Utopia, un titre "coup de poing", puisque écrit comme un match de boxe, contre l'argent roi et le capitalisme sauvage. Tout en regrettant que ce texte soit plus que jamais d'actualité, tout en convenant de ses sympathies à gauche, Bernard Lavilliers a réenregistré le titre, en pleine débâcle des usines d'acier dans le Nord.
Voici donc le clip de fin, et rien que pour vous, Utopia revisité par Bernard himself, en 2012. Pour pouvez d'ailleurs télécharger gratuitement la musique ici